Solidarité Mondiale contre la Faim

    Informations › brèves

    Burkina Faso

    Baden Deme de Panamasso (activité des femmes, fabrication de savons) :

    La trésorière du groupement confie que tout a augmenté avec la situation. Le beurre de karité est à 1100 FCFA le litre donc le savon est devenu plus cher. Les femmes ont un peu diminué la production de savons. Elles viennent de solder, dans les délais fixés dans le contrat, le remboursement de leur emprunt.

    Les hommes ont revendu le maïs qu’ils avaient acheté à un prix intéressant pour acheter des graines de néré qu’ils revendront pour rembourser le microcrédit.

    Gnongondeme (commerce de céréales) :

    Les femmes vont vendre les céréales achetées en août-septembre car à cette période elles ne pourront plus en acheter et ce sera la période de soudure. Elles rembourseront leur prêt à ce moment-là.

    Benkadi de Sarfalao (transformation de niébé, haricot, en mets locaux). Projet financé en 2013.

    La secrétaire dit qu'elles ont eu des difficultés dues aux problèmes sanitaires. Elles vont se rencontrer pour pouvoir s'acquitter de leur solde.

     Nous avons un début d'hivernage difficile les pluies ne sont pas régulières et à  chaque pluie c'est du vent violent qui fait des dégâts sur son passage. Depuis le 02-06-21 le Burkina Faso fait partie des pays de la campagne de vaccination de covid19 . Cette campagne ne concerne que le personnel de santé , les travailleurs humanitaires et onusiens et les malades qui sont en état grave. Avec les quelques 115200 doses de vaccins reçues le gouvernement va essayer de vacciner une petite partie de la population. La chaleur commence à être élevée. Le nombre de cas de Covid est peu important.

     Prosper Sanou

    AJSH (Association de Sculpteurs du Houet, élevage de poules pondeuses) :Premières poules pondeuses

    Bayo Fodé, le président informe que le projet a démarré et a envoyé au Conseil d’administration une photo et une vidéo.

     

     

     

    Bénin

    « La pluie n'est pas tombée depuis 8 ou 9 mois ( seulement un peu 4 fois).

    Les semis ont séché. Un phénomène s'est produit sur les lacs et les fleuves sans que la pluie tombe et cela a fait des inondations. Les groupements se lamentent sur leur avenir.

    Pour nourrir la population les céréales viennent des stocks de Ouagadougou. Mais les prix ont beaucoup augmenté : le maïs de 250 FCFA le kilo à 1000 FCFA le kilo , le manioc de 150 FCFA le kilo à 950 FCFA le kilo. »

    Jean Anato

    Groupement Esther (activité de cultures maraichères) : Un microcrédit pour acheter du matériel a été octroyé à ce groupement. Iréné Djossou, le président, nous informe que des houes, des coupe-coupe et de la fiente d’animaux ont été achetés.

     « Les boutures de manioc ont été mises en terre après les premières pluies. Malheureusement, par effet des changements climatiques, après ces pluies, la chaleur s'installe encore et les boutures sont fanées. Ils attendent d'autres pluies pour reprendre la mise en terre de nouvelles boutures.  »

    Irénée Djossou
    11/09/2021

    Togo

    Les cultures des groupements Novissi 1 et 2 à Agou subissent la sécheresse, de même dans la région du Bas Mono où une sécheresse sévit de façon importante

    John Agbeli